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20 Mars 2024

Je n’ai pas fini de grandir et d’apprendre. Je le fais aussi auprès des ambassadrices.

Anne-Sophie Taillandier est Directrice de TeraLab, la plateforme d’intelligence artificielle et de big data de l’Institut Mines-Télécom. Sollicitée lors du lancement du Programme Ambassadrices, elle est engagée depuis auprès des étudiantes en tant que marraine ingénieure.

Pourriez-vous nous parler de votre parcours ?

J’ai eu un parcours assez classique d’école d’ingénieur. J’ai ensuite fait une thèse en intelligence artificielle, avec une implication industrielle. J’ai eu différents postes, dans des entreprises d’édition logicielle, du rôle de développeuse au chef de produit, en passant par des missions dans les ressources humaines, de direction des nouvelles technologiques, et bien d’autres. J’ai rejoint l’Institut Mines-Télécom il y a 8 ans pour diriger l’une des filiales privées du groupe. La technologie et les innovations ont toujours été un moteur, même si l’engagement humain et les ponts entre les différents domaines le sont aussi.

Que préférez-vous aujourd’hui dans votre métier ?

La diversité des thématiques, être au cœur des sujets du moment et avoir une vue très large des enjeux stratégiques en cours et à venir.

Vous faites partie des quelques femmes membres de l’Académie des technologies. Pouvez-vous nous parler de votre activité au sein de cette institution ?

J’ai été élue en janvier 2022. Cette académie dépend de l’Académie des Sciences, comme toutes les académies, c’est une société savante. C’est-à-dire que les sujets sont partagés et que chacun vient y apporter sa compétence. Le résultat est neutre, puisqu’il regroupe les connaissances de tout le monde. Ces rapports sont généralement demandés par les ministères.

Vous êtes devenue marraine du Programme Ambassadrices, pourquoi cela vous a-t-il paru important de rejoindre le dispositif ?

Depuis le début de mon parcours, aussi bien en tant qu’étudiante qu’en tant que professionnelle, j’évolue dans un milieu masculin. A notre époque, nous n’étions pas aussi éveillées, puisque les sujets de parité n’étaient pas présents. Nous étions au final, bien seule en se disant sans doute chacune, que les situations que nous vivions n’étaient pas normales. Les temps ont changé et heureusement. Mais il n’y a toujours pas de diversité dans les métiers techniques et du numérique. Il faut s’y préparer et accompagner les jeunes femmes, en leur permettant d’avoir un endroit « safe » où elles peuvent se retrouver. Grâce au Programme Ambassadrices, elles ont cette proximité entre elles, mais aussi avec les jeunes filles dans les lycées, qui vont faire leurs choix Parcoursup. Elles peuvent chacune expliquer leur parcours, les possibilités qui s’offrent à elles en termes de filières et métiers, pour les encourager à se lancer dans des études scientifiques si elles le souhaitent. Ce programme m’apprend aussi beaucoup. Je n’ai pas fini de grandir et d’apprendre. Je le fais aussi auprès des étudiantes ambassadrices.

Pourriez-vous svp nous parler d’une ou plusieurs femmes inspirantes qui ont croisé votre route ?

J’ai rencontré et je rencontre toujours des femmes puissantes qui se lancent, qui osent et qui en accompagnent d’autres, je pense à elles. A ma famille aussi, où les femmes ont la chance de faire des études. Mais aussi à ma mère, qui a eu une carrière scientifique, mais qui n’a pas eu d’autre choix que de s’occuper de ses enfants et de laisser son travail. On a la chance de pouvoir faire le choix qui correspond à notre envie aujourd’hui.

Pour en savoir plus sur le Programme Ambassadrices : cliquez ici.

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