Soutenir l’IMT et ses écolespour former, innover et entreprendre,encourager la recherche etéclairer l’avenir

08 Avril 2020

« Faire un don, c’est une façon de renvoyer la balle » Franck Bouetard

La Fondation Mines-Télécom donne la parole à ses donateurs.

Franck Bouetard est PDG France d’Ericsson et alumni de Télécom Paris.

Grand donateur, il soutient son école depuis de nombreuses années et revient dans cette interview sur son parcours et son attachement à Télécom Paris.

Pourriez-vous vous présenter et nous parler de votre parcours ?

Je suis Président Directeur Général d’Ericsson en France et m’occupe également des zones Afrique du Nord, Belgique et Luxembourg. Je suis marié, père de deux enfants.
Je suis diplômé de la promotion 1990 de Télécom Paris.
Jeune diplômé, j’ai travaillé deux ans à Londres chez Elf Aquitaine au Royaume-Uni en tant que responsable Telecom avant son rachat par Total. Quand je suis rentré en France, j’ai rejoint une start-up dans le domaine des réseaux de communication de données qui s’appelait Ungermann-Bass, concurrente de Cisco à l’époque. Ensuite, j’ai occupé différentes fonctions chez Alcatel : à la fois de direction commerciale et marketing mondiale dans le domaine des communications de données ainsi que de responsable stratégie incluant les activités de « Merge & Acquisitions ». J’y suis resté 8 ans.
J’ai fait le choix volontaire de rejoindre Ericsson France en 1999, conscient que le futur des communications serait mobile et principalement basé sur des données. Ericsson était l’acteur qui alors avait le plus de chances d’aboutir et de réussir dans l’environnement des Télécoms futur. En 2004, j’ai de nouveau quitté la France et ai rejoint le groupe en Suède pour piloter la division « Conseil et intégration système » pendant 6 ans Je suis revenu en France en 2010.

 

Vous êtes diplômé de Télécom Paris, pouvez-vous nous parler de votre attachement à votre école ?

J’ai été diplômé de Télécom Paris en 1990. L’attachement à mon école est assez fort. C’est, elle qui m’a donné cette formation pour un coût finalement assez réduit puisqu’elle est (toujours) en grande partie, financée par l’Etat. Il me semble qu’un retour de ma part est logique. Je m’engage sur les différentes activités que peut avoir Télécom Paris. C’est aussi une très bonne école de formation dans le domaine des Télécoms et donc un vivier important pour nous qui recrutons régulièrement des jeunes diplômés.

 

Vous soutenez personnellement votre École et votre entreprise. Ericsson est également partenaire. Pourquoi ces engagements ?

Comme je le disais, après avoir été formé par cette école presque gratuitement, j’estime qu’un retour financier de ma part est juste pour accompagner les élèves actuels et le développement de l’école. Je participais déjà au dîner de collecte de la Fondation Mines-Télécom et lorsque le déménagement de l’école à Palaiseau a été annoncé, j’ai fait en sorte que mon entreprise participe également financièrement pour pouvoir aider la mise en place de ce nouveau site.

C’est un investissement financier mais aussi humain : il m’arrive également d’intervenir ou d’envoyer des collaborateurs de mon équipe afin de témoigner de notre expérience auprès des étudiants.

C’est une façon de renvoyer la balle à l’école qui m’a formé.

 

Ericsson vient d’installer un centre de recherche à Palaiseau à quelques km du nouveau bâtiment de Télécom Paris, est-ce que cela va renforcer les liens de collaboration des 2 entités ?

Nous avons annoncé la mise en place d’un centre de recherche et développement de 300 personnes à échéance 2022. Le démarrage a pris un peu de retard avec la situation que nous vivons actuellement. Dans un premier temps, ce centre de R&D est installé sur notre site de Massy-Palaiseau. Nous étudions diverses solutions pour la phase suivante, mais Massy-Palaiseau est bien évidemment un site privilégié.

Je pense que cela va en effet permettre de renforcer la collaboration entre Ericsson et Télécom Paris sur deux axes. Tout d’abord sur le recrutement, nous espérons attirer des nouveaux talents de l’école dans notre entreprise. Nous avons également commencé à explorer les possibilités de collaboration dans le domaine de la recherche et du développement. Nous sommes en train d’essayer de le formaliser concrètement et de voir ce que l’on peut faire ensemble.

 

Vous êtes un fidèle du Dîner de la Fondation Mines-Télécom, que représente cet événement pour vous ?

C’est l’opportunité d’offrir des moyens financiers à des projets concrets, qui me tiennent à cœur. C’est également l’occasion de revoir des anciens, de garder le contact, avec l’école et avec les autres. C’est un moment important, plus pour moi personnellement que pour mon entreprise.

 

Pour finir : un message pour les diplômés de Télécom Paris qui hésiteraient encore à soutenir leur école par un don ?

C’est une école de formation extraordinaire, dans un domaine qui est extrêmement stratégique pour la société et pour le monde. Les télécoms avaient un petit peu perdu de leur aura pendant quelques années. Depuis un an, avec l’arrivée de la 5G notamment, les questions de géopolitique ou bien encore avec la crise sanitaire que nous vivons actuellement, ce domaine retrouve une importance extrêmement forte. On ne pourra plus vivre aujourd’hui en tant que consommateur, en tant que citoyen sans les télécoms et les télécoms avancés. Il en va aussi de la compétitivité de nos entreprises et de nos armées. C’est un domaine d’avenir à nouveau qui permet, qui plus est, de côtoyer des personnes formidables.

Maintenant, pourquoi faire un don ? Et bien tout simplement parce que les personnes qui ont été formées dans cette institution ont eu la chance de souvent faire de belles carrières et d’évoluer dans un domaine fantastique, à fort enjeu pour la société. Faire un don, c’est une façon de renvoyer la balle.

 

Faites un [ don ]

Pourquoi nous soutenir ?

Depuis sa création la Fondation a notamment versé plus de 600 bourses, soutenu plus de 160 thèses et financé plus de 150 start-up. Tout cela n'est possible qu'avec votre soutien.

JE FAIS UN DON

Collecté depuis2012

65M€